Un droit pour les patients, un devoir pour les soignants
Les médecins sont soumis au code de déontologie inscrit dans le code de santé publique. Lors de l’inscription à l’ordre, les médecins s’engagent sous serment à respecter le code de déontologie médicale.
Le secret médical est un des piliers de la morale médicale, mais aussi un pilier de l’exercice au quotidien. La loi Kouchner du 4 mars 2002, relative aux droits des malades, place ce dernier au centre de toutes les décisions qui le concernent.
L’article L1110-4 du code de santé publique relate que :
Ce secret couvre l’ensemble des informations concernant la personne connue du professionnel de santé, que ce soit des informations confiées, vues, entendues ou comprises.
Le respect du secret professionnel est non seulement une préoccupation partagée depuis très longtemps par la loi, mais également aujourd’hui par le règlement général sur la protection des données (RGPD) puisque le principe interdit de traiter les données personnelles de santé.
La médecine esthétique n’échappe pas à cette règle
Même si le numérique facilite la qualité des échanges, le partage des informations, la transmission des données doit être parfaitement sécurisée. Ainsi, les photos prises au cabinet, avant, pendant et/ou après l’acte esthétique, ne sont publiées qu’avec le consentement écrit et signé de la personne concernée.
Ces photos servent avant tout au dossier médical afin de prouver les résultats des soins appliqués. Elles peuvent servir parfois, uniquement avec l’accord du patient, à des publications médicales, sur mon site internet, ou sur les réseaux sociaux, voire au besoin pour des présentations scientifiques à des confrères.
Dans tous les cas, aucune identité ne sera dévoilée au travers des photos, quel que soit le matériel utilisé. La personne ne sera pas identifiée par son nom et ses yeux seront masqués.
Le secret médical est donc au cœur de la relation de confiance avec mes patients.
Dr Nadia Delorme